À l'appel des syndicats enseignants nationaux, une grève était organisée mardi 10 septembre dans les écoles du 1er degré contre la généralisation des évaluations mises en place dès la primaire. Pour le syndicat FSU il faut une mobilisation  au retrait de la réforme du "choc des savoirs" et plus de moyens. Cette mesure "dénature le métier d'enseignant et ne permet pas de répondre aux difficultés réelles des élèves".

Ces évaluations concernent aussi les élèves de toutes les classes de collège, de seconde et de première année de CAP.

La seconde revendication est tout aussi capitale : le manque inquiétant d'effectifs.

"On est là pour continuer à se battre contre ce qui nous semble injuste", livre Muriel Stievenard, co-secrétaire de la FSU-SNUipp 70. 

La syndicaliste regrette aussi le manque de moyens pour l'inclusion scolaire : "Cela passerait pas la réduction des effectifs en classe, plus de places dans les structures spécialisées et dans les classes Ulysse".